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  • Photo du rédacteurOlivier Scars

BARBANCOURT RÉSERVE DU DOMAINE 43% (CIRCA 50)

Dernière mise à jour : 8 oct. 2020



Voici l’histoire d’une bouteille qu’il m’a été très difficile, puis soudainement proposé en de plusieurs exemplaires d’un seul coup !

Pour être tout à fait franc, je ne suis pas un fan inconditionnel des Rhum Barbancourt embouteillés dans les années 90 - 2000. Je trouve la gamme actuelle bien faite, mais assez consensuel, pour ne pas dire trop « léger » selon mes goûts. Mais c’était sans compter sur la découverte de vieux embouteillages réalisés par des italiens bien inspirés ! Je ne détaillerai pas tous les différents embouteillages ni à quel nom correspond quelle époque, car je préfère vous renvoyer à l’excellent article de mon ami Cyril sur son blog DURHUM.

Un autre ami, du 94 celui ci, avait splitté il y a plusieurs années de cela deux de ces anciens embouteillages. Un des années 70-80’ et l’autre des années 50’. Le 1er ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, tandis que l’autre m’avait pleinement convaincu. Le jour et la nuit en le comparant au 15 ans actuel ! Il y avait dans ce Rhum tout ce qui manque à son petit frère : du corps, de la texture en bouche et de la longueur.

C’était décidé, il m’en fallait une bouteille !



Je me suis donc lancé à la recherches de ces dites bouteilles, mais impossible de retrouver le nom de l’embouteilleur de celle qui m’avait plu, mon ami du 94 n’ayant pas conservé la bouteille vide après son split. Sachant que celle-ci datait des années 50’, je demanda de l’aide à Cyril DURHUM. Grâce à ses recherches et son article, j’appris que c’était un dénommé BARETTO qui avait eu le génie d’embouteiller ce nectar. Quant à celui des années 70-80’ qui ne m’avait pas plus emballé que ça, il s’agissait d’un certain BONFANTI.

Malheureusement, tous les vieux embouteillages que je trouvais sur EBay ou sur les groupes Facebook de vente étaient des embouteillages Bonfanti... C’est finalement lorsque je décida d’arrêter de chercher que mon meilleur ami italien m’apprit qu’un de ses amis vendait 4 Barbancourt Baretto à un prix très correct (250€) ! Je n’ai bien entendu pas hésité une seconde et conclus la vente. Ayant peur d’être déçu, c’est tout tremblant (intérieurement hein ^^) que j’ouvris et dégustai ce rhum que j’avais eu tant de mal à trouver. Ma peur de retomber sur un embouteillage qui ne me plaisait pas était grande et tout un tas de doutes m’envahirent jusqu’à ce que le plaisir intense des retrouvailles et la satisfaction de ne pas m’être trompé dispersèrent mes craintes.


Nous sommes ici en présence d’un Rhum de plus de 15 ans d’âge, fruit de la double distillation grâce à un alambic à repasse d’un pur jus de canne ayant fermenté 3 jours grâce à des levures indigènes.

La couleur est très sombre, sur l’acajou avec des reflets rubis.

Au nez, on ne retrouve pas les arômes des embouteillages récents. On est là en présence de quelque chose de lourd et chaud, sur le tabac et les fruits mûrs accompagnés des notes torréfiées. En s’ouvrant, on trouve des notes plus gourmandes sur la coco grillée comme dans certains Demerara.

La bouche est riche et ample, un bonheur à mille lieux des Barbancourt récemment embouteillés (oui je me répète !). On est là sur de la gourmandise lourde avec de la mélasse et de la coco grillée, ainsi que des notes de café et de cigare.

La longueur est très correcte.

Un superbe rhum riche, gourmand et intense, malheureusement bien loin de ce que Barbancourt embouteille actuellement : ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️



Vous aussi laissez vos impressions et rédigez votre propre note de dégustation sur l'application RUM TASTING NOTES ici.

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