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  • Photo du rédacteurOlivier Scars

VISITE DE DISTILLERIE DE COGNAC : JEAN-LUC PASQUET

Dernière mise à jour : 12 oct. 2020



Cette visite marque le début de mon 3ème périple dans la région de Cognac l’été dernier et que de belles découvertes une fois encore !


J’avais entendu parler des cognacs JEAN-LUC PASQUET grâce à un ami grand amateur de ce superbe spiritueux.

Celui-ci avait réalisé les split de 4 cuvées qui ne m’avaient pas laissé indifférent.



Après avoir passé quelques jours à Bordeaux chez des amis, je me mis en route vers le domaine de bon matin.


C’est Amy, la femme de Jean Pasquet qui me reçut et qui mena visite et dégustation avec brio.



Le vignoble date de 1730 et est entré dans la famille Pasquet en 1924 jusqu’à arriver à Jean-Luc Pasquet en 1970, puis à son fils Jean aujourd’hui.

Le cognac produit au domaine était vendu en vrac jusqu’en 1977, date de la commercialisation des toutes premières bouteilles de Cognac Jean-Luc Pasquet grâce à sa propre production et aux très vieux stocks hérités de son oncle Albert.



Le vignoble est composé de 8 hectares en Grande Champagne et 6 en Petite Champagne, tous sous le label « Agriculture Biologique » depuis 1998.


En plus des 11 hectares de l’incontournable Ugni Blanc, on retrouve également 1 hectare de Folle Blanche.

Par ailleurs, 1 hectare de Montils et 1 de Merlot sont utilisés pour d’autres productions que le cognac.


La récolte s’effectue de manière mécanique.






La fermentation s’effectue quant à elle dans des cuves en inox grâce à des levures endogènes via la création de pieds de cuve réalisés 3 jours avant à l’aide des grappes les plus mûres.








La distillation a lieu sur lies grâce à un alambic à repasse de 20 hectolitres.

Celui-ci fonctionne au gaz, mais la famille Pasquet tente de se rapprocher au maximum du profil de chauffe au bois.



À noter que cet alambic sert également à réaliser des distillations à façon pour d’autres producteurs de cognac.


Grâce à Amy, je pus d’ailleurs déguster différents bruts d’alambic qui me confirmèrent l’immense diversité déjà à cette étape de la création du cognac.






Les chais de vieillissement sont constitués de fûts neufs et de fûts roux exclusivement en chêne du Limousin.


Il y a un chai sec, un chai humide et un chai avec une hygrométrie intermédiaire pour le Pineau des Charentes.


La réduction se fait par goutte à goutte avec de l’eau de source osmosée de Chateauneuf.





La gamme des cognacs Pasquet se décline en plusieurs catégories.


Les plus récents sont des assemblages de cognacs 100% Bio de 4, 7 et 10 ans d’âge.




Hors Bio, la cuvée Nostalgie est un assemblage de 10% de chaque millésime entre 1991 à 2000.

La Très Vieille Réserve quant à elle est un assemblage de cognacs d’au moins 45 ans.

Mon coup de cœur !


La Cuvée Oncle Albert est un assemblage de 80 ans d’âge, aujourd’hui quasi introuvable.







Enfin, il y existe une série de Single Casks produits en dehors du domaine (négoce), parfois bruts de fût et parfois réduits, car toujours embouteillé au degré optimal.


Chaque cuvée porte le nom du producteur / propriétaire et raconte son histoire : Christian, Jean, André et Bernadette pour le moment.












À noter également la production de Pineaux des Charentes (rouge et blanc), ainsi que le sublime Marie-Framboise, un apéritif somptueux à base de jus de raisin, de framboises bio du domaine macérées et de cognac.









CREDIT PHOTO : COGNAC JEAN-LUC PASQUET

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